Bien que la forme avec trait d'union cérébro-vasculaire, dans accident cérébro-vasculaire, soit répandue en français, c'est la graphie en un seul mot, cérébrovasculaire, qui est privilégiée.
Le terme accident cérébrovasculaire et son abréviation ACV sont surtout employés au Québec et dans le reste du Canada francophone; on les atteste plus rarement en Europe francophone. Accident cérébrovasculaire a été beaucoup critiqué en raison de l'origine qu'on lui attribue (calque de l'anglais cerebrovascular accident); c'est peut-être pour cette raison que son usage semble régresser, notamment au Québec, au profit de celui d'accident vasculaire cérébral. Cependant, le terme accident cérébrovasculaire n'est pas pour autant à rejeter. Il est en effet conforme au système linguistique de la langue française; il est construit sur le modèle des composés dont les parties entretiennent entre elles un rapport de subordination (hypertension rénovasculaire, physiopathologie et gradient alvéolocapillaire, par exemple). Ainsi, accident cérébrovasculaire est motivé correctement : il fait référence à une atteinte encéphalique d'origine vasculaire.